Un samedi soir ordinaire, Sacha et Ethan, deux frères adolescents, décident d’inviter leur cousine Louise, âgée de 22 ans, à passer la soirée chez eux. L’ambiance est légère, presque festive. Même leur père, complice, passe brièvement avec sa copine pour leur faire une petite frayeur avant de repartir.

Mais peu après, des événements étranges commencent à se produire. La télévision du père s’allume seule, les lumières clignotent sans raison, et l’atmosphère dans la maison devient progressivement plus pesante. Après être sortis chercher à manger, les trois jeunes découvrent leur maison dans un état inexplicable : tout est allumé, les meubles ont changé de place, et un sentiment inquiétant plane.

La soirée bascule peu à peu dans l’angoisse. Les téléviseurs s’allument en chaîne, des bruits de pas résonnent dans les couloirs, les portes claquent, les chaises tombent… Une présence invisible semble rôder dans les pièces, observant sans jamais se montrer. Paniqués, les cousins s’enferment tous les trois dans le salon, sans comprendre ce qui leur arrive.

Mais la nuit ne fait que commencer.

Au cœur de l’obscurité, les phénomènes s’intensifient : une empreinte apparaît sur le lit, des objets se déplacent tout seuls, une lumière étrange traverse la cuisine au moment exact où le courant revient… Une scène surréaliste mais tangible, que personne ne pourrait expliquer.

Et au petit matin, plus aucune trace. La maison est en ordre, comme si rien ne s’était passé. Pourtant, les trois jeunes savent qu’ils ont été témoins de quelque chose… de réel, de présent, mais que personne d’autre ne pourrait voir. Ni comprendre.

Une apparence invisible est une plongée psychologique dans le mystère, un récit intense et réaliste où le fantastique surgit dans la banalité du quotidien. Car parfois, il n’y a pas besoin de monstres visibles pour avoir peur. Il suffit de ressentir ce qui ne devrait pas être là.